Ce dimanche 1er juillet, fête du précieux Sang de
notre Seigneur Jésus Christ (qui n’existe plus dans le calendrier
réformé), les fidèles catholiques de la Mayenne Angevine ont
communié sous les yeux de notre Dame de Pontmain, celle qui a dit «
Mais priez mes enfants, mon fils se laisse toucher, il vous exaucera
en peu de temps.»
La communauté des fidèles de Niafles,
désormais SLCF (sans lieu de culte fixe) a choisi de placer sa
première « messe pèlerine » sous le regard de sa maman du Ciel, mère
de l'Eglise.
Ils ont en effet jugé préférable d’éviter de
répondre aux provocations par ce qui aurait pu être interprété par
une surenchère : A la violence, à la calomnie et au mépris ils
préfèrent n’opposer que la charité, et la persévérance.
Il
convient pour en finir avec Niafles de préciser que les évènements
de ces derniers temps qui font tant souffrir les catholiques
sincères de toute sensibilité ont quatre racines : - De vieilles
rancunes personnelles rancies par les ans - La convoitise d’un
maire sur le charmant presbytère - La jalousie de certains face
à une communauté catholique bien vivante, jeune et dynamique -
Un incontestable fond anticatholique chez d’autres
C’est
pourquoi ils ont entrepris hier d’aller au devant des catholiques du
Haut Anjou pour montrer leur vrai visage, sans rapport avec l’image
qui résulte d’une calomnie savamment organisée. L’opération
consistait à offrir le verre de l’amitié à la sortie de la messe du
samedi soir et dialoguer. L’accueil a été très variable : Froid dans
certaines paroisses, l’échange est courtois et constructif dans
d'autres. Voici le texte du document diffusé à cette occasion.
« Mgr Maillard vient d’ordonner la fermeture d’une
église après en avoir laissé chasser les fidèles par la violence et
rejeté le jeune prêtre que la Providence nous offrait comme une
richesse supplémentaire pour notre diocèse.
Une communauté
chrétienne a été jetée à la rue. Au delà de l’église de Niafles et
de la paroisse St Clément qui se voit amputée, c’est l’Eglise
universelle qu’on mutile.
Pourtant, nous gardons l’espérance
: le coq de nos clochers nous rappelle que St Pierre lui-même
faillit devant les persécuteurs du Christ. C’est pourquoi, sans
remettre en cause l’autorité de notre évêque, nous ne nous
déroberons pas face à l’ardente obligation de témoigner que nous
offre la Providence.
Nous ne demandons rien d’autre que
l’application d’un point précis du concile et des instructions
constantes des Papes depuis plusieurs décennies : «(…) là où se
trouvent des fidèles de divers rites, l'Evêque diocésain devra
pourvoir à leurs besoins spirituels, soit par des prêtres ou des
paroisses du même rite (…) Si, pour des raisons particulières, au
jugement du Siège apostolique, tout cela ne peut se faire, qu'une
hiérarchie propre soit alors établie selon la diversité des
rites.(Vatican II décret Christus Dominus) Obéissant fidèlement
à la tradition, le saint Concile déclare que la sainte Mère l'Eglise
considère comme égaux en droit et en dignité tous les rites
légitimement reconnus, et qu'elle veut, à l'avenir, les conserver et
les favoriser de toutes manières »
Matthieu
MAUTIN |